Histoire de la Fabrique de l'Eglise

Le mot "fabrique" emprunté au latin "fabrica" œuvre, "fabricare" construire, a d'abord signifié le travail de construction d'un édifice.

Dès 379, sous Théodose, le terme fut appliqué à l'édification d'une église-bâtiment.

Au temps du pape Gélase (492-496) et sous Grégoire 1er (590-604), le mot désigna la masse des biens affectés à la construction des églises et à leur entretien.

Pour le Concile de Trente (1535), la fabrique est également l'organisme qui représente l'église et qui doit pourvoir à l'exercice du culte. L'usage s'est introduit d'associer des laïcs à cette administration.

Suite à la séparation de l’église et de l’état intervenue en 1905, le Conseil de Fabrique est supprimé.

Or, à cette date, l'Alsace-Moselle est annexée à l'Allemagne depuis 1871. Le Conseil de Fabrique continue donc d'exister dans ces trois départements pendant l'annexion allemande et est confirmé en 1919, lors de leur retour à la France par le traité de Versailles dans le cadre de ce qui a été appelé "le statut local". (Vendredi Saint et Saint Étienne le 26 décembre, jours fériés)